Annexe  
 

Je vais maintenant vous faire u résumé de notre trajectoire pendant ces années.

Maintenant, en été 2020n nous sommes sur le point de donner pour terminée l’indexation de tous les baptêmes et mariage des 85 paroisses du Diocèse d’Orihuela-Alicante qui conservent de la documentation. Il s’agit de 1.650.000 registres. A la paroisse d’Elche qui possède 3 paroisses, et comme elles ne conservent pratiquement rien des baptêmes et mariages, nous avons également indexé tout se qui se conserve à la Basilique et qui peut éclairer les chercheurs, tels que les matricules pascales, les rapports, les dossiers de mariage… Ceci n’est pas comptabilisé dans les registres publiés antérieurement.

Pour le Diocèse de Valence nous avons déjà plus de 70% des paroisses et, en ce moments nous avons plus de 2.200.000 registres.

Et le Diocèse de Segorbe. Dans celui-ci nous n’avons pas fini de digitaliser et, bien sur, nous continuons à indexer. Parmi les indexées, il y a 14 paroisses sur les 79 qui sont déjà photographiées ce qui fait un total de 380.000 registres auxquels il faut ajouter les matricules pascales et les dossiers de mariages pas comptés dans les registres mentionnés.

Et nous n’oublions pas que nous avons ouvert le web de RRV pour que les amis aient le web de RRV comme plateforme pour leurs indexations, telles que les paroisses du Diocèse d’Albacete, de Minorque, Badajoz, Murcia, Grenade, Huelva et Séville.

Au total nous somme sur le point de passer la barre des 6 millions de registres.          

J’ai également présenté officiellement à 6 archives municipales ma proposition de photographier la documentation qu’ils conservent- Albaida, Onteniente, Cullera, Villena, Alicante et Valence. Celle de Villena est arrivée à signer un accord avec le maire, mais les obstacles de la part de l’archiviste et de la conseillère culturelle ont fait qu’on n’est pas parvenu à finaliser. Le seule qui a permis que nous le faisions est l’archive d’Albaida. Les autres n’ont même pas pris la peine de répondre. Et ceci, lors des dernières élections, Onteniente et Villena m’ont demandé de nouveau l’accord pour l’utiliser dans leur campagne électorale. Peut-être que le problème est que je le fais gratuitement, sans aucun cout pour les archives ou leurs mairies.

Et depuis le mois de Mai, à cause  de la quantité de demandes d’adhésion, nous avons eu à conditionner l’accès de nouveaux membres aux baisses mensuelles.

Les conversations avec les prêtres vont me manquer. J’ai rencontré des personnes qui avaient chacune son caractère. Depuis un curé qui nous a donné un plateau avec une carafe d’eau et deux verres, le tout recouvert de napperons au crochet amidonnés comme ceux de ma grand-mère. Un autre qui m’a montré pour digitaliser une table ou il y avait des assiettes avec des peaux d’orange, du pain et des chaussures et tout ce que vous pouvez imaginer. Un autre qui a posté dans la pièce un homme assis, comme si c’était un garde. Et celui qui me lançait les livres de loin sur la table et comment ces livres craquaient !!! Et qui me disait qu’à lui qui le payait pour être là.

Puis il y a les plus doux et les plus spirituels, ceux que vous entendez parler et vous savez qu’ils sont nés pour çà, pour donner des conseils, celui d’Agost, celui de Biar qu’ils vont bientôt muter à San Vicente de Raspeig, Miguel Angel, qui participait toujours aux fêtes « moros y cristianos », une année comme  maure, une autre comme  chrétien. et celui de Benissa, celui de Benifareig (mon Vicente), celui de Campello, celui de Catral….

J’ai également rencontré des prêtres qui ne laissaient personne dans la paroisse, et avec tous, une petite conversation, j’y suis arrivé. El Salvador de Orihuela, Monforte del Cid, Torrent, Moncada, Teulada et quelques autres…

Comme vous le voyez, j’ai eu de tout. Mais je reste avec le meilleur, ces repas avec les curés et nous avons réellement apprécié ces moments, ces petits moments que nous avons passés ensembles. Depuis que nous sommes allés à Oliva ou nous a invité Fernando, l’archiprêtre, au club de tennis et ou étaient tous les curés. Les histoires qu’ils m’ont racontées et que je garde pour moi, désolée, je l’ai promis.

Nous n’oublions pas la quantité de repas que nous avons eus, Xavier Serra et Vicente avec nous chez moi ou chez lui. Celui dont je garde un grand souvenir parce qu’i l a été spécial, ce fut à la maison de Moraira de Xavier et Vicente, et mon cher Vicente nous a préparé un riz au miel avec épinards et crevettes. Qu’il était bon, ce riz.

Un souvenir spécial pour Trino, que d’agréables conversations à la terrasse du bar devant le presbytère, de tout cœur, j’espère que tu vas bien. Tendrement.

Mon Jose Antonio de Pinoso, comme il a pris soin de nous. Et le curé de Meliana avec « ses Vaticans ». Ou Guillermo de Sella avec sa moto, là à Selle à la « casa Maria » nous avons mangé un riz fantastique, ils nous l’ont préparé en un instant, un peu plus d’une demi-heure... L’attention et les petits déjeuners du prêtre d’Ayora (le premier, souvenez-vous que le denier ne m’a pas laissé utiliser ses toilette, c’était les siennes).

Et à Orihuela, ce fut fantastique. Nous avons mangé quelques fois avec José Antonio Martinez, ou avec José Antonio le doyen ou avec le « Santa Justa ». D’autres fois nous étions au bar et passait un curé, allez, je m’assois avec vous, ou José Antonio le doyen passait avec un ami et nous mangions ensembles. Me racontant des anecdotes…

Ah !!! Je crois que je n’ai pas terminé de vous raconter ce prêtre qui m’a apporté les livres à Almoradi, celui de la voiture arrêtée au milieu du trajet. A la fin nous avons du aller à sa paroisse, au voyage suivant à Orihuela, je restai à la paroisse photographiant les livres et le prêtre s’en alla avec le jeune Polonais et Rafael, dans sa voiture pour récupérer les livres et, pendant tout le chemin, il repassa les conjugaisons des verbes avec le jeune Polonais afin qu’il apprenne l’Espagnol.

Il y a trois jours, Pedro m’a envoyé quelques photos de mouettes de Benidorm. Il se souvenait de ces journées que nous avions passées ensembles. Je revivais le moment ou je naviguais sur la Manche et j’ai vu des mouettes sur l’Ile Grosa, des tas de mouettes qui, en leur habitat naturel ne me semblait pas agressives, je les voyais belles, mais celles de Benidorm…

Moi, mauvaise tête, mais, mais même ainsi, je vous le répète, elles s’approchaient avec beaucoup de précautions de ma main  pour manger sans me toucher. Çà et d’autres souvenirs sont ceux qui me font continuer avec force, entourée d’amis et sachant que j’ai leur appui.

Je sais et ils me l’ont rappelé, que j’ai laissé beaucoup de choses dans l’encrier, Moi, Mamen, il semble que je n’ai pas été à Carcagente, je n’y suis pas allée et ce furent deux ou trois voyages de plusieurs semaines chacun. Oui et à Jativa, nous y sommes allés deux été, profitant des vacances de Juan Ignacio aux archives de la cathédrale. Et ils m’attendent pour terminer cet archive. Et à Alicante, nous fumes deux mois, deux mois à Orihuela et plus de deux mois et demi à Biar. Et à Carcer, là la maison de Xavier Serra, nous y avons aussi voyagé pendant des semaines, jour après jour.

J’ai détruit une voiture, elle m’a couté de tant l’utiliser, se furent des milliers de kms. Toutes les paroisses du Diocèse de Valence et la Marina Baja, çà a été des aller et retour le même jour avec une moyenne de 300/400 kms par jour.

Bon, ici j’attends que le thème du covid se calme, essayant de convaincre Rafael de continuer à digitaliser. Il est très blessé des traitements de l’église à notre égard et ce qui le dérange le plus dans les conflits, c’est que ce sont toujours les mêmes, les laïcs.

J’espère que vous avez apprécié cette petite histoire, pleine de souvenirs et de sentiments