Chapitre 12 Trajectoire en 2019 et 2020
 

Ça y est nous somme en 2019, comme le temps passe.

Nous sommes restés pour commencer avec les paroisses de Segorbe-Castellon en janvier, après les Rois. L’élue l’archiprêtrise de Villareal.

Ici j’ai eu l’aide de Montserrat, elle a compilé les informations trouvées sur différentes plateformes sur ce qui se conserve dans chaque paroisse et me l’a envoyé. Que c’est bien, j’aurais  souhaité avoir eu cette aide dans les autres diocèses Merci l’amie. Tout s’additionne.

Et arrive le jour ‘J’. On ne peut pas se garer  à proximité, c’est une zone piétonne, et je décide de mettre la voiture dans le parking. Je demande les tarifs à la semaine et la jeune fille très aimable me dit : tu viens et dit, « Mamen du marché », et ainsi tu te gares toute la journée au tarif du marché, c’est le moins cher.

Nous sommes déjà dans la paroisse et en plein travail. Javier arrive et me dit que le jour suivant l’évêque va venir pour faire avec moi une interview pour la télévision et je ne sais ou… Et je me suis perdue. Comment, dis-je à Javier, certainement pas ? çà ne me plait pas de paraitre en photo  ni à la télé.  Que ce soit à lui de parler, pas question. A la fin, c’est lui qui a gagné.

Nous continuons à digitaliser et, de nouveau le thème récurrent. On a contacté le vicaire général pour lui dire que « je fais du commerce en vendant  les actes 3 € ». Cet évêché n’a jamais, à aucun moment, eu de doutes. Ils exigent de la personne qu’elle ne le fasse pas de façon anonyme, sinon qu’elle s’identifie. Il est évident que cette personne ne l’a pas fait.

Je commence à définir les thèmes de l’anniversaire. Cette année ce sera à Segorbe. L’hôtel, le repas, le concert, le repas du soir, la visite au musée de la cathédrale….Ici pour le cadeau que nous offrons chaque année aux membres, j’ai un problème. Il n’existe aucune boutique de souvenirs de la ville. Je contactée une jeune fille et elle me dit qu’elle s’en occupe, je lui donne plus ou moins l’idée que j’ai et le devis approximatif…C’était avant Noël, j’attends, et  j’attends, elle ne me dit rien.

Nos continuons par Nules, et là aussi, ils m’apportent quelques paroisses, je trouve un livre de Mascarell, le premier, nous photographions les livres de sacrements et assez de livres de protocoles notariaux, ils étaient relativement en, mauvais état, ils avaient été mangés par les vers. Au moment de rassembler le matériel, je demande un balai pour balayer et le prêtre ne me le donne pas, il se met à balayer. Je lui dis que non, qu’il me donne le balai, il insiste, que non, en plus du travail que nous faisons, nous n’allons pas nettoyer sa maison… Il est merveilleux. Pendant tout le temps ou je restai à la paroisse, il me tenait informée ponctuellement des activités, vidéos, etc…

Nous continuons au Vall de Uxo, le prêtre demande au sacristain d’allumer le poêle, pour que quand nous arriveront tout soit un peu chaud, que c’est mignon ! Un jour le prêtre est venu nous ouvrir la porte avec sa mère, pauvre femme, il semble qu’il la traine dans le rue, ils ne le font pas, il ne la traine pas, il la tient juste accrochée à son bras pour qu’elle ne tombe pas, mais son corps et son visage…on aurait cru. Je me rendis compte de ce qu’était l’expression de la dame. Ouf, j’allais dire quelque chose à l’homme.

La jeune fille qui regardait pour moi les cadeaux, ne m’avais toujours rien dit…Je l’appelle et elle m’envoie par mail deux choses très cher. Elle est devenue folle ? et elle me le dit à moins d’un mois de l’anniversaire…Ma tête commence à fonctionner et je me souviens des grandes ressources et de l’artisanat que possède Meli de Sagunto. Je la contacte et elle me donne la solution. Je lui commande 70 pièces. Nos allons à Sagunto chercher les cadeaux et nous achetons deux cruches pour deux enfants à venir. Felipe, mon cher, don malgré, vient avec son petit-fils et il ne m’avait rien dit, nous lui donnons une assiette et une chaise et , de reour à la maison, je parle avec Meli et elle envoie à Felipe, une cruche pour don petit-fils. Cette fille vaut beaucoup.

https://www.raicesreinovalencia.com/index.php/es/historia-de-raices

A Vall de Uxo ils m’amènent également d’autres paroisses à indexer. De la nous faison un saut à Burriana. Il n’y a pas de livres sacramentaux, mais cette archive est grandiose. Nous sommes là pour plus d’un mois, je n’avais jamais vu autant de saleté dans des archives, les livres étaient mangés par le vers, dedans il y a quelques vers vivants, de la poussière à arrêter un train. Le prêtre me dit au débit qu’il a quelques livres au coffre-fort. Il me les amène presque à la fin de ce mois, ils contenaient une copie de quelques index qu’un homme avait fait, il y a des années, des livres sacramentaux, avant qu’ils ne disparaissent. Je crois que, comme beaucoup, ces livres ont été vendus pour du papier. Bon j’ai reçu des menaces pour avoir accepté ces index et les avoir amenés aux archives.

Mais…Ne vous  ai-ja pas dit que cette information appartient à l’église et doit être accessible par tous ? Le propriétaire intellectuel est l’église.

A la fin, fin avril, je parle avec David et nous décidons de commencer par l’archive Diocésaine, et qu’ils nous amènent là les livres des paroisses. Comme çà , çà nous facilitera plus le travail.

Et à partir de ce moment, je me sens comme à la maison. Dans ce Diocèse, nous travaillons et photographions les fonds documentaires 4 jours par semaine. De cette façon, je n’amène pas mon chat et les mercredis prendre des dispositions parce que  le week-end tout est fermé, s’occuper de mes plantes et de mon chat et, le plus important des membres, je n’ai pas à fermer le système des demandes des ancêtres.

Il est maintenant temps de faire la donation aux œuvres de charité et nous la donnerons à la cathédrale, ils sauront la gérer.

Entrer dans les archives de la cathédrale et Episcopales, c’est couler entre des étagères et encore plus d’étagères avec des caisses jusqu’au plafond.

Il y a deux salles, l’archive de la cathédrale, avec plus ou moins 30 n de long et toute une série d’étagères de quelques 6m. double face ou une de quelques 20 m jusqu’au plafond avec des archives musicales et l’autre salle, de l’archive Diocésaine a quelque 15 m avec des étagères jusqu’au plafond avec les livres sacramentaux et cette archive aussi ils l’ont mise au recyclage…

Ils l’ont vendu à une papeterie et quand le responsable canonique de l’archive s’en est aperçu, il a couru à la papeterie et a obtenu qu’on lui rende les livres, non sans auparavant avoir négocié le prix, plus que ce que la papeterie avait payé. Ils les ont apporté dans des sacs et il y eut plusieurs voyages en fourgonnette.

Ensuite, ils ont eu à inventorier et à cataloguer tout ces documents. Pour ce une équipe de bénévoles leur a apporté son aide.

La vérité est que nous travaillons avec beaucoup de facilités. Davis m’amène les archives des paroisses, je note les livres et, après les avoir photographiés, je les amène à leur nouvel emplacement, nous ne savons pas si c’est provisoire ou définitif. Vous vous souvenez que les choses du palais vont lentement. Nous digitalisons à une vitesse qui fait peur. Maintenant David ne le dit plus, mais au début, quand je lui disais aujourd’hui plus de 7000 ou un jour ou je lui dit, aujourd’hui plus de 9000 photos…

En cette fin d’année 2019 je reçus deux très mauvaises nouvelles, deux amies, bonnes amies, nous ont quittés. Nous ne vous oublierons jamais. Yvette était avec nous à Orihuela, elle était venue avec sa sœur Maryse. On se laissait envahir par la tranquillité et la douceur du caractère d-Yvette. Et Aline, elle m’a beaucoup appris à mes débuts, avec Joëlle elles m’ont aidé dans mes recherches en France. Je vous garderai toujours dans mon cœur.

Nous avons trouvé des  dossiers de mariage très intéressants car ils contenaient des informations de paroisses qui ne conservent pas leurs archives. Au Tor, nous avons trouvé des « immatriculations pascales » sous le titre « racionales », très intéressant pour ceux qui font des recherches dans ces paroisses, ou il n’existe d’autres documents.

Nous arrivons sans nous en rendre compte en 2020.

Cette année, comme à Segorbe, il fait froid et j’ai beaucoup de travail pour préparer l’anniversaire. Nous décidons de rester à la maison pour travailler.

Des amis de Saragosse m’appellent et ma convainquent d’aller deux jours avec eux à la noce de l’un d’eux, ce n’est pas un gamin mais il est super heureux. C’est un mariage inhabituel. Deux jours et une nuit, je peux laisser mon chat à la maison. Nous prenons la voiture  et nous prenons le chemin de la capitale du pilier. Une fois arrivé à Saragosse et ma voiture bien garée, je regarde mon mobile, pendant la voyage j’avais reçu un wasap.

Ce n’est pas Dieu possible, je me frotte les yeux et, les larmes aux yeux je dis à Rafa en lui donnant le mobile. Felipe s’en est allé, son cœur a lâché. Oui, ainsi, soudain, sans prévenir, il n’est plus là. Nous formions un trio fantastique. Et maintenant de qui vais-je écouter ces conseils, ces phrases, avec qui vais-je partager mes ragouts, mes fleurs… ?

J’écris à Clara, sa Fille et lui dit que Pedro viendra pour représenter l’association, que je suis à Saragosse…Pedro es le seul ami auquel je pense et à qui j’ai suffisamment  confiance pour le lui demander.

Oui, je suis devant l’Ebre, à côté du pont « gigantes y cabezudos », saluant et admirant l’Ebre fameux. Mais je ne me sens pas ici, je ne peux profiter de la noce, ni des amis, oui, je viens de perdre mon Felipe. Je dis à Rafael, je m’en vais, je vais à Alicante je dois embrasser Carmen et Clara. Je dois dire adieu à mon Felipe.

J’ai de la chance, j’ai gagné à la loterie avec cet homme. Rafael hausse les épaules et dit, bon, Tant que tu t’arrêtes pour manger et ne pas me faire tomber d’inanition…Nous débutons le chemin, nous nous arrêtons manger à Tavernes de Valldiga, dans le restaurant d’amis et de là j’écris à Clara pour lui dire que je sui sen chemin, que nous nous verrons dans un petit moment.. Clara me dit- depuis Saragosse !!!!! Non, je lui réponds, je suis en route.

Cette année je compte sur l’aide de Carmen Baldo pour préparer l’évènement que nous célébrons à Alicante. Elle se charge de la visite, je l’ai désignée comme guide, elle est fabuleuse.

Cette année çà va être dur, Felipe nous manque et si seul, çà fait un mois qu’il nous a quittés. Et avec la douleur encore fraiche, nous devons remplacer Felipe et la meilleure chance est l’anniversaire. Rafael me demande, à qui penses-tu ? Sans aucun doute, je lui réponds Pedro Ramis. Comme il ne pouvait en être autrement, Pedro accepta de se joindre à nous. Merci champion, figure toi que nous avons souvent fait.

Nous assistons à distance à la naissance de Gaia, la petite fille de Jaume et Carmen. Nous avons été Grands-parents !!!! Quelle émotion. 9à é été spécial parce que nous étions tous ensemble dans l’autobus depuis lequel nous devions faire un tour à Alicante et nous y avons reçu la bonne nouvelle..

Cette année ont été nombreux les amis qui sont venus de France.

Vous pouvez lire la chronique et voir les photos et videos

https://www.raicesreinovalencia.com/index.php/es/historia-de-raices

Cette année, José Manuel Girones ex-président d’UNESCO-Valence (par prescription bénévole) et coordonateur de cette même entité, me fournit une reconnaissance internationale d’UNESCO-Valence pour le travail que je suis parvenue à réaliser en tant que présidente de l’Association Raices Reino de Valencia. Elle porte mon nom mais elle appartient à tous.

Avant de re-débuter le travail de terrain, arrive le covid-19 nous restons en enfermés volontaires à la maison et peu de jours après, c’est le gouvernement qui nous enferme. Mon Dieu, de peu nous avons pu célébrer l’anniversaire, j’espère que tous les amis vont bien. Oui, ils me confirment tous qu’ils vont bien. Nous pendant ce temps, nous n’arrêtons pas de travailler, nous en profitons pour renforcer le système d’indexation.

En Juin nous reprenons le travail de photographier, mais c’est une horreur. Le dimanche, je dois préparer le repas et le diner du jour, plus le repas et le diner du lundi et du mardi et je fais la même chose le mercredi, pour le mercredi le jeudi et le vendredi. Entre temps et, comme il commence déjà à faire bon, et que j’apprécie être sur ma terrasse à profiter du soleil et m’occuper de mes plantes.

Et c’est ce que nos faisons, passer l’été à la maison, par la faute du Covid-19, Rafael étant un facteur de risques, nous avons seulement eu la visite de ma sœur et de mon fils, le petit et de Elena qui est déjà comme de la famille. Ceci toujours sans embrassades et en mangeant sur la terrasse, en plein air.

Déjà l’été est terminé et nous devons attendre pour voir ce qui se passe, les choses étant de ne pas courir de risques. Davis m’a dit que les livres ont des centaines d’années et peuvent attendre un peu.

Pendant ce temps nous renforçons le thème des indexations. Et j’ai profité de l’occasion pour arriver jusqu’ici dans l’histoire de RRV. Et tout çà parce que vous m’avez aidé, vous .

Merci

A suivre…