Chapitre 11 | 2018 |
2018 Nous commençons l’année par un voyage à Villajoyosa . Ce n’est pas Rafael et moi qui avons digitalisé ces documents et le résultat ne me convient pas. Avec les nouveaux appareils photo, nous obtenons une qualité supérieure, donc, je dois les refaire. J’en parle à José Antonio qui me dit : Vas-y, Mamen c’est toi qui commande. Je discute avec Juanjo, vicaire épiscopal et prêtre de Villajoyosa qui me laisse un appartement juste à côté de l’église. C’est super important, de plus, il me donne une autorisation pour garer la voiture juste devant la porte de l’appartement. Avec Pedro et quelques amis, nous transférons les livres dans l’appartement et là, nous les digitalisons. Les jours passés à Villajoyosa furent merveilleux, il n’y a rien de mieux que de travailler avec plaisir et se sentir bien avec ceux qui t’entourent. Nous profitons de l’occasion pour refaire la digitalisation des livres de Sella et Agost, et évidemment terminer le grand archive d’Agost. Là-bas, nous allons manger avec Pablo et José Maria. A Sella, nous rencontrons un problème ,il manque le premier livre . Le curé est nouveau et ne sait rien. Je réfléchis et j’appelle Guillermo que nous avions vu la première fois. Il me dit que le livre est chez une dame et qu’elle est en train de le restaurer. J’appelle José Antonio et lui raconte cela .Il me répond de le dire à Juanjo, mais pour l’instant, il ne peut rien faire. J’ai son numéro, je l’appelle et elle me dit que maintenant, elle vit à Madrid et qu’elle a le livre. Je lui dis que je vais donner son numéro au vicaire épiscopal et qu’elle doit envoyer le livre aux archives du diocèse. Pas de problèmes .Elle parle à Juanjo et 3 jours après, le livre est arrivé. Maintenant je peux le digitaliser. Nous sommes allés un jour dîner chez Juanjo avec Pedro qui m’a parlé des tuiles de la Coupole de Santa Marta qu’il a fait changer et qu’il a vendues à ses paroissiens pour recueillir des fonds. Je lui ai dit : j’en veux une, mais avec une dédicace. Je lui ai donné une enveloppe contenant 300 euros .Il n’arrivait pas à y croire. Mais, Mamen, c’est beaucoup d’argent. Juanjo, il y a de nombreux nécessiteux, j’en ai vu et vous vous occupez de tous, sans regarder la couleur de leur peau, ni leur religion. Un jour, Nous sommes allés manger chez Pedro sur le Paseo Maritimo de la Vila et ce fut merveilleux .Il y avait peu de monde et la température était géniale. Pendant ce temps, je commence à regarder où nous allons organiser le prochain anniversaire. Il faut faire beaucoup de préparatifs et de plus, je travaille sans arrêt sur les digitalisations et les indexations etc. . Je dois faire les choses calmement et ne pas tout laisser pour le dernier moment. Cette année, nous fêterons l’anniversaire à Sagunto et il y a une nouveauté, la célébration durera 2 jours. Nous avons fait cela déjà à Orihuela où nous sommes restés quelques-uns pour dormir surtout ceux qui vivaient loin. Cette année nous serons encore plus unis, en restant ensemble plus longtemps. Donc, pour l’occasion, je dois penser au dîner, au couchage, aux repas et aux visites culturelles ...et au cadeau que nous offrons aux sociétaires. Ce fut réellement une journée spéciale, Jaime, te souviens-tu de notre promenade. !!! Comment deux personnes si différentes, comme l’antithèse l’une de l’autre peuvent si bien s’entendre et ressentir tant d’affection. C’est la magie de l’esprit de RRV. Les secrets dans la chronique et les photos https.//www.raicesreinovalencia.com/index.php/es/eventos/sagunto-2018 En Avril, nous partons à Elche et nous resterons dans un appartement de Santa Pola et nous irons à Elche, chaque jour. Le trajet est court. Un soir, Pablo et Daniel sont venus dîner avec nous .Ce fut génial. Pepe, le sacristain, un homme âgé, même s’il veut paraître sévère a de la douceur dans les yeux .Il nous ouvre la porte, chaque matin .Parfois, nous nous retrouvons au bar devant le café et les tartines avec lui, Angel, le prêtre et un autre dont je n ‘ai jamais su le nom. Je me souviens de la place devant la basilique, des rues récemment arrosées et du soleil qui se levait derrière les maisons .Quel calme ! Devant la porte, il y avait toujours le même Monsieur demandant l’aumône, la main tendue .Parfois, nous lui donnions quelque chose. Je ne me souvenais plus des escaliers; les archives étaient tout en haut où l’on garde les vêtements de la Vierge .Je ne sais pas pourquoi je me heurte toujours à des escaliers, tout se situe en hauteur, la même chose qu’au Corte Inglés où tout est dans le fond. Finalement, je vais devoir me faire opérer du genou. Bon, nous arrivons en haut et maintenant, nous nous heurtons à des étagères pleines de boîtes et de boîtes. Juan CASTAÑO me regarde et me dit : Mamen, tu n’as pas peur ? Non, Raphaël m’a appris qu’en premier il faut faire la première chose et ensuite, la deuxième et nous le ferons tout peu à peu, boîte après boîte et étagère après étagère. Le pire ce sont les escaliers, il y a 3 étages, mais à mon avis, cela fait 5. Un escalier large aux marches hautes C’est dur pour moi; Un jour, nous allons manger avec Angel, un prêtre de la Basilique qui fut longtemps curé à Santiago de Elche et les Celiberti .Nous avons passé une superbe journée. Pendant ce voyage, c’est la première fois que je me laisse convaincre de faire du tourisme. J’accepte d’aller en bateau à Tabarca, plus pour naviguer en mer que pour voir l’île ; même si c’est un petit bateau, c’est mieux que rien. Il y a quelques années que je ne navigue plus et pour moi c’est une passion. Ce n’est pas comme faire du voilier où il n’y a pas le bruit des gens, des moteurs, mais je peux toucher la mer, la voir, la sentir. Nous trouvons un restaurant à Santa Pola où nous pouvons voir le football et les motos. Génial et sur super grand écran. !!! Au début, ils me fournissaient les draps et les serviettes un par un et je devais les laver moi-même. Bon, d’accord, mais donnez-moi le linge de rechange, car je ne peux pas me lever, laver les draps et attendre qu’ils finissent de sécher .Si je les étends, quand je reviens le soir, ils ne seront pas secs. Ils ont fini par comprendre et m’ont donné le linge de rechange. Quand nous sommes partis et avons rendu les clefs, on m’a dit qu’on me rendrait la caution après avoir vu l’appartement et regardé la consommation d’eau et d’électricité. Pas question, nous irons voir l'appartement avec vous et nous ferons des photos si nécessaire .Il a accepté à contrecœur et je n’ai pas voulu servir de chauffeur, il n’avait qu’à marcher à pied. Cela ne va pas. Au bout de 2 mois après avoir bataillé 4 fois avec lui, il finit par me donner les factures d’électricité et d’eau et il prétend m’encaisser la facture complète avec impôts et même la location du compteur. Après plusieurs courriers où je conteste ce qu’il voulait m’encaisser, il reconnait finalement que j’ai raison pour l’électricité. C’est très simple ,40 douches (2 x 20) de 50 l (comme beaucoup)= 2000 l donc 2 m³ en tout 2,12m3 Nous avons laissé une marge jusqu’à 3 m³ Nous n’avons pas cuisiné, pas fait de vaisselle ni lavé le sol, car nous n’avons pas mangé à la maison, ni rien sali qui ne puisse être nettoyé avec un balai et l’eau que nous avons bue était de l’eau en bouteille. Si on multiplie par les 0,7027 que HIDRAQUA de Santa Pola encaisse par m³ d’eau, en ajoutant une TVA de 10 % que coûte la gestion de l’eau, cela revient à 2,3181 euros. Le reste, c’est les 2 autres mois de consommation, la location du compteur et les impôts et cela ,je ne dois pas les payer . Tu as vu comme c’est simple. Tout est redevenu normal. J’ai le temps de vivre et de profiter du silence. Mais, cette tranquillité ne dure pas beaucoup. Mais cette fois, la nouvelle est très bien accueillie. Je l’appelle et le vois; il est avec Pere SABORIT et David MONTOLLO et moi, je suis accompagnée par mes deux écuyers Rafael et Felipe, depuis Alicante. Il m’appellera. Pendant ce temps, nous continuons les indexations et les préparatifs pour le prochain voyage à Elche où nous irons en novembre. De retour, je suis surchargée de beaucoup de travail, comme dit mon ami RIQUELME .De nouveau, à Santa Pola. Pour l’occasion, nous prenons un appartement chez un privé, une fille qui travaille pour la mairie d’Elche .Le chauffage ne fonctionne pas, ils vont le changer. Nous partons le lundi à Elche .Felipe vient un jour par semaine nous aider. Pour lui, j’ai installé l’appareil photo sur un trépied. C’est bien, la salle est grande, les fenêtres sont ouvertes, Nous allons déjeuner avec Felipe au restaurant du Museum, c’est là parmi tous les mets délicieux qu’il y a le meilleur filet. On mange bien et ils nous connaissent; il y a toujours une bouteille de vin au nom de Mamen . Je reçois un message de Sergi qui me dit qu’il a vu à Vilareal le vicaire; celui-ci lui a dit: il te reste peu de jours pour voir les livres .Nous sommes sur le point de signer un accord avec Mamen . Bon, cest une bonne nouvelle. Le lendemain, je reçois l’appel et j’y réponds comme cela : je suis à Elche, et je reviens début mai .Nous prenons rendez-vous pour le 5 décembre. Evidemment, nous fêtons le fait que cette date soit finalement fixée, avec Rafael à Santa Pola. Nous continuons notre travail à la Basilique .Je parle avec le sacristain Pepe à propos des livres qui manquent .Il me dit : Ici, après la guerre on a tout recyclé. Que dis tu, Pepe ? Eh! Bien, après la guerre, on a tout recyclé .Le chiffonnier a tout emporté. Tu es en train de me dire que les livres n’ont pas brûlé et que vous les avez vendu au recyclage. Non, ma fille, on les a vendus au chiffonnier. Mon Dieu, toutes ces années, on a entendu dire qu’ils avaient brûlé. Avec le temps on a vérifié que peu de livres furent brûlés, la majorité d’entre eux ont été vendus. Lors d’une de ces occasions, alors qu’il ne restait plus que 2 jours, je descends aux toilettes et en chemin, Pepe me voit et me dit : Tu as mal n’est ce pas, ma fille ? Oui, c’est mon genou, il est abîmé par une blessure. Ma pauvre, et il passe la main sur mon genou en me demandant où j’allais. Mais, ici au deuxième étage, il y en a, il suffisait de demander la clef. Pour finir, arrive Angel qui me dit : »la prochaine fois, tu auras un ascenseur c’est accepté. » Je ne me souviens plus si j’ai pleuré, mais quelle tristesse et quelle malchance !!! A cette époque pour pouvoir terminer, nous avons rallongé la journée de travail .Nous avons travaillé une heure ou une heure et demie de plus, chaque jour. Ainsi, à la fin du mois, nous avons terminé l’archive .Ce sont 130000 photos, archive terminée. Nous revenons à la maison et attendons avec joie le 5 décembre 2018. Nous voulons faire le don correspondant et à cette occasion, je me souviens de Jose Antonio de el Pinoso . La donation sera pour la paroisse de el Pinoso pour les nécessiteux de cette ville. Nous attendons Noël et nous souhaitons la bienvenue à la nouvelle année avec un nouveau travail Oh ! Quiconque en me lisant doit penser que je gagne de l’argent avec tout cela. Pas un centime, mais j’y gagne de la joie, des amis et ne pas avoir à chercher de divertissements . Il reste encore beaucoup de choses à raconter...
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